Diablo III

Gamers, Gameuses, posons nos manettes et souvenons-nous de la première apparition du Démon Primordial. C’est bon, vous visualisez ? Eh bien souvenez-vous maintenant de sa 2ème apparition ! Pas perdu ? Eh bien ce sale vilain a fait une dernière apparition le 15 mai 2012, avec la sortie d’un jeu attendu depuis 12 ans ! Mesdames, Messieurs, une ovation de folie pour Diablo !! Nous n’évoquerons pas toute la licence aujourd’hui, seulement ce dernier opus. « Bapourkwadonk ? » Parce que c’est mon article ! Nan mais…

Plus sérieusement, si nous présenterons Diablo III et l’utiliserons comme objet de comparaison avec les autres opus de la série, c’est parce que ce dernier s’avère être une réussite assez particulière : très controversé à sa sortie et de plus en plus apprécié au fur et à mesure du temps, revenons sur ce jeu qui marque au fer rouge 2012.

Avant tout commencement réel, posons les bases de Diablo : c’est un RPG à la vue RTS se jouant soit en solo, soit en multijoueur. La particularité du jeu réside dans le fait que le joueur se verra limité à l’histoire uniquement, et devra donc répéter cette dernière pour augmenter son niveau, uniquement en augmentant le niveau de difficulté une fois le précédent battu. Ça vous paraît répétitif ? Eh bien oui, ça peut l’être, mais la magie de Blizzard fait que l’on ne peut pas se lasser de refaire la même quête avec seulement des monstres plus résistants et coriaces. Pour pouvoir agrandir son public, Blizzard a sorti il y a peu de temps (environ une semaine) une extension, Diablo III : Reapers of Soul ajoutant un mode de jeu, le mode aventure, une classe jouable et 10 niveaux supplémentaires. On n’oubliera pas l’indémodable mode PvP qui a mis sont temps à faire son apparition et qui ne semble être encore qu’un embryon. Bref, vous avez saisi, Diablo, c’est une licence qui arrive à rendre accro en se limitant à un mode Histoire et un mode PvP. Chapeau nan ?

Maintenant, centrons-nous sur Diablo III. Qu’est-ce qui lui a causé un tel succès ? Pour être honnête, la plupart des achats de Diablo III étaient dus à une chose : l’attente. En effet, après 12 ans d’attente entre Diablo II et Diablo III, les joueurs, confiants et surtout fans, ont acheté parce que « c’est écrit Diablo, donc c’est un bon jeu ». Quelle ne fut pas leur surprise face aux nombreuses failles que présentait le jeu… Moins de classe jouable, des modes de difficulté à échelle exponentielle, un système de loot à la ramasse, pas de PvP, des problèmes de serveurs constants et impossibilité de jouer hors-ligne, jeu à télécharger (et Dieu quel long téléchargement)… Lourd comme bilan non ? Mais qu’importe, les joueurs avaient enfin leur DIII, et comme c’est presque un rituel chez Blizzard, les joueurs savaient qu’il fallait attendre les MaJ des 6 prochains mois pour que le jeu se voit optimiser. Et en effet ! Après 6 mois d’amélioration, le jeu avait revu ses modes de difficulté, son système de loot, l’apparition du PvP et de quêtes annexes et autres add-on qui donnaient enfin au jeu une profondeur qui n’était pas là avant.

Passons maintenant au gameplay lui-même : comme dit plus haut, à la vue RTS et aux allures de Beat them all, vous contrôlez un personnage qui grimpera de niveau, améliorera ses statistiques (dextérité, force, magie, etc), débloquera des sorts et des variantes d’un même sort (appelées runes, elles permettent d’ajouter un effet secondaire à votre sort, ce qui permettait, malgré un nombre de sort moins important que les premiers opus, de changer radicalement son gameplay selon l’emploi de telle ou telle rune) et lootera des équipements sur des ennemis, les chances de loot d’objets plus rares, et donc plus puissants, augmentant proportionnellement avec la puissance de l’ennemi que l’on a en face de soit. Avec des graphismes exceptionnels, si votre machine peut supporter, avec un framerate correct, les paramètres vidéo à leur maximum, vous pouvez vous assurer que la moindre particule de votre sort de boule de feu ardente et dévastatrice éclatant sur le plastron d’un soldat des enfers vorace et cupide vous fera frémir. Et croyez-moi, des particules, vous en verrez ! Petit point intéressant bien que secondaire, l’utilisation de telle ou telle rune changera l’animation de votre sort (couleur, effet etc) et ajoutera une dimension non négligeable aux graphismes.

Nous pourrions parler du scénario, mais il s’agirait d’un spoil interplanétaire, et entre nous, le scénario n’est pas des plus recherché. Sans être vide et translucide, disons qu’il ne ferait pas la lecture de chevet d’Hitchcock. Petit synopsis rapide : Descendant d’une civilisation perdue depuis des millénaires, votre quête vers la chute d’une mystérieuse étoile vous mènera vers la réapparition de votre pire ennemi et de ses acolytes du mal. Saurez-vous l’arrêter avant la destruction de votre monde ?

Mes amis, sachez que je suis un fervent défenseur de la saga Diablo. Elle a forgé une partie majeure de mon expérience sur les RPG et ce, pendant facilement 10 ans ! Ayant acquis le jeu dés sa sortie, Diablo II a été le jeu qui m’a duré le plus longtemps entre les mains et jamais la lassitude ne m’a gagné. Permettre au joueur d’évoluer sous différents horizons selon sa classe, ses choix, son implication dans le farm ou l’envie de rusher le jeu, chacun jouait à sa façon, et pourtant, nous étions tous centré et réunis autour de la même histoire que nous répétions sans cesse. Et même si Diablo II a su me conquérir bien plus que Diablo III, je ne pourrai que vous le conseiller car il s’agit d’un véritable délice vidéo-ludique.

 

Augustin